La sexualité
des francais
L'argent
Robert Allen
Stanford
La fraude présumée du milliardaire américain Robert Allen Stanford
va-t-elle mettre fin a l'argent facile ?
Il a délesté 50 000 de ses clients de quelque 8 milliards de dollars,
nouvelle saga honteuse pour les autorités de contrôle officielles des Etats-Unis.
De Caracas à Panama City, de Mexico à Saint John's,
les files de déposants trompés, inquiets de pouvoir retirer leurs économies,
ne cessent de s'allonger. Malgré la vague de retraits sur Internet,
vite tombé en panne, bon nombre d'épargnants dépourvus de protection
n'ont pas réussi à récupérer leurs fonds. Pour éviter la panique, le Venezuela,
le Pérou, le Panama, le Mexique et l'Equateur ont nationalisé les filiales.
Et le ministère de la justice mexicain a ouvert une enquête sur de supposés
liens entre la Stanford International Bank et des réseaux de narco-trafiquants.
Accueil
Drôle de personnage que ce fils de promoteur immobilier
de 58 ans né au Texas,
au fort accent nasal du Sud.
Après des études ratées à l'université, ce colosse un peu balourd
a bâti sa fortune en développant la petite société financière paternelle.
A la force du lasso, le JR en Stetson s'est hissé au rang de banquier international
dans les paradis fiscaux des Antilles.
Ces îles qui sentent l'argent noir à plein nez sont un terrain idéal
pour que prospère l'empire Stanford.
Son charisme fait des merveilles auprès de clients fortunés,
surtout sud-américains, désireux de frauder le fisc.
Le boucanier des placements offshore leur propose un retour sur investissement
à deux chiffres sur les certificats de dépôts émis en dollars,
quel que soit l'état de la Bourse. L'obtention d'un titre de chevalier de la reine,
décerné à la demande des autorités d'Antigua, pays membre du Commonwealth,
ajoute à son prestige.
Le natif de Mexia, petite bourgade pétrolière du Texas,
mélange vie privée et vie professionnelle au cours de somptueux week-ends
dans les Antilles pour ses clients en vue. A Saint John's,
la capitale d'Antigua-et-Barbuda,
il devient le roi de la finance, de la jet-set, du cricket et du golf.
va-t-elle mettre fin a l'argent facile ?
Il a délesté 50 000 de ses clients de quelque 8 milliards de dollars,
nouvelle saga honteuse pour les autorités de contrôle officielles des Etats-Unis.
De Caracas à Panama City, de Mexico à Saint John's,
les files de déposants trompés, inquiets de pouvoir retirer leurs économies,
ne cessent de s'allonger. Malgré la vague de retraits sur Internet,
vite tombé en panne, bon nombre d'épargnants dépourvus de protection
n'ont pas réussi à récupérer leurs fonds. Pour éviter la panique, le Venezuela,
le Pérou, le Panama, le Mexique et l'Equateur ont nationalisé les filiales.
Et le ministère de la justice mexicain a ouvert une enquête sur de supposés
liens entre la Stanford International Bank et des réseaux de narco-trafiquants.
Accueil
|
 |
Drôle de personnage que ce fils de promoteur immobilier
de 58 ans né au Texas,
au fort accent nasal du Sud.
Après des études ratées à l'université, ce colosse un peu balourd
a bâti sa fortune en développant la petite société financière paternelle.
A la force du lasso, le JR en Stetson s'est hissé au rang de banquier international
dans les paradis fiscaux des Antilles.
Ces îles qui sentent l'argent noir à plein nez sont un terrain idéal
pour que prospère l'empire Stanford.
Son charisme fait des merveilles auprès de clients fortunés,
surtout sud-américains, désireux de frauder le fisc.
Le boucanier des placements offshore leur propose un retour sur investissement
à deux chiffres sur les certificats de dépôts émis en dollars,
quel que soit l'état de la Bourse. L'obtention d'un titre de chevalier de la reine,
décerné à la demande des autorités d'Antigua, pays membre du Commonwealth,
ajoute à son prestige.
Le natif de Mexia, petite bourgade pétrolière du Texas,
mélange vie privée et vie professionnelle au cours de somptueux week-ends
dans les Antilles pour ses clients en vue. A Saint John's,
la capitale d'Antigua-et-Barbuda,
il devient le roi de la finance, de la jet-set, du cricket et du golf.
