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La sexualité
des francais

L'argent
Robert Allen
Stanford
Moyennant espèces trébuchantes, ce divorcé, père de six enfants,
mobilise pour assurer la promotion de ses produits financiers les célébrités du sport,
à l'exemple du footballeur Michael Owen, et les "royals",
comme le prince Edward, plus jeune fils d'Elisabeth II.

Constamment entre deux hélicoptères et trois conseils d'administration,
cet entrepreneur conservateur et frondeur, religieux et libéral à tous crins,
donne l'impression d'un milliardaire mécène semant
sur son passage des liasses de dollars.

Le coeur de la galaxie financière bâtie par ce coureur de jupons impénitent
est son yacht, au nom prédestiné, Sea Eagle Bikini...

Certes, alertés par des dénonciateurs au sein de son entreprise,
les limiers de la SEC sont à ses trousses depuis plusieurs mois.
Mais l'immatriculation de ses sociétés à Antigua, sa double nationalité
- Américaine et Antiguaise - et ses amitiés à Washington entravent l'enquête.
Par ailleurs, accaparé par le scandale Madoff, la tutelle bancaire d'outre-Atlantique
doit délaisser le "ripou" présumé.
Paradoxalement, l'investigation des transactions de l'escroc new-yorkais, arrêté en décembre, va causer la perte d'Allen Stanford. Trop sûr de lui,
ce dernier a écrit à ses clients pour les rassurer :
il n'a rien placé chez le financier déchu.
Or, Stanford International Bank a investi 400 000 dollars
dans l'un des fonds rabatteurs de Bernard Madoff.
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Malgré ce mensonge, l'enquête de la SEC se poursuit dans le plus grand secret.
Un analyste financier vénézuélien, Alex Dalmady, prend les fédéraux de vitesse.
A la demande d'un ami qui souhaite acheter des certificats de dépôts Stanford,
l'expert se plonge dans les comptes du groupe.
Il découvre une gigantesque "chaîne de Ponzi",
un système frauduleux basé sur la confiance et les relations.
Amplifié par la blogosphère, son article publié dans la revue Veneconomia
provoque la panique des clients. Comme dans l'affaire Madoff,
les signes annonciateurs du scandale s'étaient pourtant multipliés.

En 1991, Allen Stanford est contraint de quitter Montserrat
après la banqueroute frauduleuse de l'une de ses banques.
Ayant élu domicile à Antigua, il crée le Stanford Financial Group.
La composition du conseil d'administration aurait dû alerter les autorités.
Le contrôleur de la stratégie d'investissement ?
Un copain de classe handicapé à la suite d'une hémorragie cérébrale.
Un autre proche, vendeur de voitures d'occasion, est directeur non exécutif.
Recrutée dans son église locale, la directrice financière est incapable de comprendre un bilan.

Quant à Robert Allen Sanford, il ne participe jamais aux conférences d'investisseurs.
"Il en mettait plein la vue sur la scène publique, mais pour les milieux financiers,
c'était un fantôme", souligne un banquier.
Dans ses prospectus, la société se targue de gérer 50 milliards de dollars d'actifs.
Reste que l'audit est confié à un petit cabinet comptable londonien, CAS Hewlett,
installé dans des bureaux minables à Enfield. Et le responsable, Charlesworth Hewlett,
73 ans, a mystérieusement trouvé la mort en janvier à Antigua
après avoir contresigné les comptes 2008.
La SEC essaie aujourd'hui de décoder tous les recoins du bilan.

Ce qui est clair, les fonds confiés à Allen Stanford ont disparu corps et bien,
engloutis dans des placements non liquides frappés de plein fouet par la crise financière :
immobilier, participations dans l'industrie, hedge funds. Les éclaboussures vont faire mal...






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